Info capsules

Introduction

En complément de chacun des circuits-familles, « Passeurs de mémoire » propose des capsules d'info gratuites.

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Nouvelle-France

Carte de Nouvelle-France dessinée par Champlain 1612 (Wikipédia)

François Letellier, né vers 1714, est originaire du bourg de Saint-Just, près de Saint-Quentin en Picardie. Il est le fils de Michel et de Marie Mellier. François épouse Josèphe Larrivée le 25 janvier 1740 à Québec ; ils ont une seule fille, prénommée Josèphe comme sa mère, qui décède en bas âge. La première mention de l'ajout de Saint-Just au patronyme remonte à 1740 et on l'associe à François Letellier. En 1885, dans son ouvrage Letellier de Saint-Just et son temps, Philippe Baby Casgrain, parent des Letellier, se réfère à une lettre de congé de l’armée datée du 1er octobre 1740, adressée à François Letellier et signée par le gouverneur de la colonie Charles de Boische, marquis de Beauharnois, et l’intendant Hocquart.

Le premier mariage de François Letellier est de courte durée puisque son épouse Josèphe décède le 1er mai 1743. François se remarie avec Françoise Pelletier en 1743 à Québec. La famille vit aisément et ils sont en mesure de faire instruire leurs quatre enfants. François suit la carrière des armes et entre dans un régiment français où il fait partie de la compagnie de Fonville (Fouville) Le premier mariage de François Letellier est de courte durée puisque son épouse Josèphe décède le 1er mai 1743. François se remarie avec Françoise Pelletier en 1743 à Québec. La famille vit aisément et ils sont en mesure de faire instruire leurs quatre enfants. François suit la carrière des armes et entre dans un régiment français où il fait partie de la compagnie de Fonville (Fouville).

 

Saint-Vallier

Église Saint-Vallier,1920. (Archives de la Côte-du-Sud)

Quatre enfants sont issus du mariage de François Letellier et de Françoise Pelletier : deux filles, dont une décède en bas âge, et deux garçons. Leur fille aînée, prénommée Françoise comme sa mère, épouse Georges Borne en 1762 à Saint-Vallier. Établis à Québec, ils ont 19 enfants.  Le fils aîné de François Letellier, prénommé comme son père, épouse Élisabeth-Isabelle Carbonneau-Provencal à Berthier-en-Bas (Berthier-sur-Mer) en 1771. Le couple s’établit à Saint-Charles de Bellechasse. Au moins huit de leurs neuf enfants y seraient nés. 

Quant à leur fils Michel Letellier, né en 1750 à Saint-Vallier, il épouse Marie-Louise Moreau le 14 novembre 1774. De ce premier mariage, Michel a dix enfants. Parmi eux, Louise épouse à Saint-Vallier, le 8 juillet 1793, Jean-Baptiste Têtu, fils de Félix Têtu et de Madeleine Vallée. En 1800, Michel Letellier est député du comté de Hertford (Bellechasse) et Louis Blais, cultivateur comme lui, est élu comme second représentant. Letellier ne se représente pas en 1804. Son épouse, Marie-Louise Moreau, décède le 21 décembre 1806. Deux ans plus tard, Michel épouse Hélène Queret Latulippe, veuve de Joseph Denis ; ce couple n’a pas d’enfant.

 

François Letellier 

François Letellier, fils cadet de Michel et de Marie-Louise Moreau, naît le 18 septembre 1791 à Saint-Vallier. François étudie le droit et il est reçu notaire en 1811. Il travaille d’abord dans l’étude du notaire Simon Fraser, à Saint-Jean-Port-Joli, dans celle de maître Planté à Québec puis dans celle de maître Joseph Garon à Rivière-Ouelle. François Letellier est le seul enfant de la famille à s’établir à Rivière-Ouelle. Roger Martin nous rappelle qu’en 1812, François Letellier acquiert des terres qu’il cultive et qu’il ouvre un commerce à Rivière-Ouelle. À Rivière-Ouelle, le 5 juillet 1814, François Letellier épouse Sophie Casgrain, fille aînée de Marguerite Bonenfant et de Pierre Casgrain, seigneur de La Bouteillerie.  En 1820, François se présente comme député pour le comté de Cornwallis, mais il n’est pas élu. À cette époque, le Bas-Saint-Laurent est entièrement inclus dans le comté de Cornwallis.

 

Famille de François et Sophie

En un peu plus de 11 ans, soit entre les mois de mai 1815 et août 1826, François Letellier et Sophie Casgrain ont dix enfants. Seuls deux filles et quatre garçons parviennent à l’âge adulte : Justine, Flore, les jumeaux Georges et Pierre-François, Luc et Charles.

 

Décès 

En 1834, Michel Letellier, fils de François et de Françoise, décède dans un incendie qui détruit sa maison ; il a plus de quatre-vingts ans. Son fils François Letellier décède des suites de la tuberculose à 36 ans, le 18 avril 1828, quelques jours à peine après le décès de sa fille Luce. Il laisse son épouse Sophie seule avec la responsabilité de huit jeunes enfants ; une autre fille étant décédée en 1825, à un an. En 1833, Sophie épouse en secondes noces, le veuf Édouard Bélanger, marchand dans le domaine de la pêche. Sophie a quatre enfants de ce second mariage.

Les sépultures de François Letellier, de son fils Luc Letellier et de son épouse Eugénie-Éliza Laurent, ainsi que celles de son fils Charles Letellier et de son épouse Éliza Chapais reposent dans le second cimetière de la paroisse. S’y trouvent également celles de son fils Georges Letellier, de ses deux épouses et de son petit-fils Louis. D’autres parmi ses enfants reposent aussi dans ce cimetière.

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, suivez les traces de la famille Casgrain en cliquant ici et procurez-vous le circuit généalogique PASSEURS DE MÉMOIRE qui lui est consacré.

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, rendez-vous à l’entrée du cimetière du cimetière de Rivière-Ouelle pour y découvrir le Mémorial situé dans le Parc des ancêtres. Son plan et ses listes sont conçus pour faciliter la recherche des défunts et leur localisation. Le Mémorial évoque aussi plusieurs éléments inscrits dans ce secteur d’intérêt historique.

 

Famille Dupuis

Lettre de Luc Letellier à Jean-Baptiste Dupuis, 30 juin 1854. (BAnQ, P984, D8, P6, Fonds Dionne-Couillard-Dupuis) 

Justine Letellier, l’aînée de la famille de François et de Sophie, naît en 1815 à Rivière-Ouelle. Au décès de son père, elle n’a que 13 ans. Le 4 avril 1837 à Rivière-Ouelle, elle épouse Jean-Baptiste Dupuis (Couillard-Dupuis), fils de Charlemagne Couillard-Dupuis et de Charlotte Boilard. Après leur mariage, le couple s’installe à Saint-Roch-des-Aulnaies ; leur union dure plus de cinquante ans. Jean-Baptiste Dupuis est marchand et agriculteur, comme c’était souvent le cas à l’époque, et il s’engage en politique active en 1867. De 1878 à 1881, Dupuis est député de la circonscription de l’Islet.
Dupuis entretient une correspondance régulière avec son beau-frère Luc Letellier. Parmi toutes les lettres qu’ils s’écrivent, celle du 30 juin 1854 qui est reproduite ici illustre la teneur de leurs échanges. Cette lettre se lit comme suit :

 « Mon cher ami,

Tache donc de m’informer par la malle de demain si tu viendras à la Rivière-Ouelle demain. Nous avons de ce temps bien des préoccupations, plans, organisations, mais nous aimerions ta compagnie. Penses-tu que nous aurions Saint-Roch s’il entrait dans l’intérêt de Chapais que Dionne nous… de son peu d’influence ; j’écris à Eugène pour lui demander sur L’Islet des renseignements. Si un réquisitoire est signé par les principaux de L’Islet et Saint-Roch à partir… m’être conféré à… j’avais un bon moyen ou succès.

Monsieur le notaire Morin pourrait peut-être manger avec nous ; c’est lui que vous devriez élire pourtant, mais les déboires de la dernière élection lui ont amené l’éloignement de ces luttes. Mon instruction ne serait pas d’être là pour plus d’un parlement pour Saint-Roch et si je suffisais notre division et comté me permettraient de revenir ici et d’être remplacé soit par lui ou par un autre contre Fournier dont nous aurions bridé le parti.

Adieu mon cher ami - Amitiés à Justine, nos amis dont… l’atteste             Tout à toi »

 

Famille de Justine Letellier

Jean-Baptiste Dupuis et Justine Letellier

Certains des huit enfants de Justine et Jean-Baptiste marquent le paysage sud-côtois. En 1863, leur fille Paméla épouse Pamphile-Gaspard Verreault. Il est notaire à Saint-Jean-Port-Joli et à Montmagny, cultivateur, cofondateur de la Société d’horticulture de L’Islet et fondateur de l’Institut littéraire et scientifique de Saint-Jean-Port-Joli. Leur fils Gustave est notaire comme son père et son frère Ludovic. Alphonsine Dupuis épouse Auguste Fafard en 1868 et ils ont sept enfants. Leur fille aînée, Adine Fafard, fait une carrière musicale de cantatrice et de professeure de chant. En 1928, elle reçoit la médaille d’argent du lieutenant-gouverneur du Québec pour ses années de service au conservatoire. Une plaque signale la maison où elle vécut et une rue de la ville de Québec porte son nom. Leur fils Fernand Fafard épouse la Trifluvienne Éva Girard. Il exerce la profession d’arpenteur-géomètre en Abitibi, dans le Haut-Saint-Maurice, au Lac-Saint-Jean et en Gaspésie. Il préside la Corporation des arpenteurs-géomètres du Québec avant d’être élu député fédéral du comté de L’Islet pendant près de vingt-cinq ans et d’être nommé sénateur en 1940. Le canton Fafard et le mont Fernand-Fafard de la réserve faunique de Matane honorent sa mémoire.

Jules Dupuis étudie à Montmagny puis au Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière et il entreprend des études vétérinaires à la nouvelle École d’Agriculture de l’endroit. Il s’établit sur une terre que son père lui achète à proximité de la sienne. Le quatrième enfant de la famille, Luc Dupuis, fait des études commerciales au Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière avant de s’établir sur une propriété à proximité de celle de son père, pour y cultiver la terre. Il épouse Anaïs Mailley, fille d’un chirurgien militaire français. Elle immigre au Québec en 1858, avec sa sœur Julie et son frère Jules, curé à Alger, puis à Oran, avant de devenir vicaire de Saint-Roch-des-Aulnaies. Anaïs et Luc ont trois enfants, dont Jules et Luc qui épouse Aurore Miville-Deschênes, fille d’Alphonse-Arthur et d’Aurore Ouellet. Les deux derniers enfants de la famille de Justine, Marie-Louise Dupuis et Fernand Dupuis, suivent une vocation religieuse. 

Justine Letellier décède en 1901 à Saint-Roch-des-Aulnaies.

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, suivez les traces de la famille Miville-Deschênes en cliquant ici et procurez-vous le circuit généalogique PASSEURS DE MÉMOIRE qui lui est consacré.

 

Auguste Dupuis

Pépinière Dupuis. (Archives Famille Norbert-É. Dionne)

Auguste Dupuis, fils de Justine et de Jean-Baptiste Dupuis, est admis au College of the Holy Cross à Worcester. Il ouvre, en 1860 à Saint-Roch-des-Aulnaies, la première pépinière commerciale francophone de l’est du Québec. À partir de 1868, ses arbres sont vendus par catalogue et expédiés à la grandeur de la province. Auguste épouse Amaryllis Boisseau de Montmagny en 1860. Cette dernière est la sœur de Louise-Catherine-Wilhelmine Boisseau, épouse de Pascal-Amable Dionne, fils d’Amable et de Catherine Perrault, héritier de la seigneurie et du manoir des Aulnaies. Au milieu du XXe siècle, Auguste Dupuis aménage un jardin floral dans le domaine seigneurial des Aulnaies.

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, découvrez l’histoire de la seigneurie en cliquant ici ; vous pourrez la visiter durant la saison estivale.

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, suivez les traces des familles Miville-Deschênes et Dionne en cliquant ici et procurez-vous les circuits généalogiques PASSEURS DE MÉMOIRE qui leur sont consacrés.

 

Flore Letellier 

Flore Letellier. (Archives de la Côte-du-Sud, photo : H. Roy)

Flore Letellier, fille de François et de Sophie Casgrain, naît le 25 mars 1817 à Rivière-Ouelle. Elle épouse, le 7 janvier 1834, Norbert Piuze. De ce couple sont issus neuf enfants. Norbert est le fils de Liveright Piuze et de Marie-Anne Aubut de Sainte-Anne-de-la-Pocatière.

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, consultez la biographie de Jacques Morin, « PIUZE, LIVERIGHT » dans le Dictionnaire biographique du Canada en cliquant ici.

 

Georges Letellier et son fils 

Louis Letellier. (Municipalité de Rivière-Ouelle)

Georges Letellier, fils de François et de Sophie Casgrain, naît le 16 novembre 1818 à Rivière-Ouelle. En 1844, il y épouse Marie Bouchard, fille de Joseph Bouchard et de Madeleine Michaud, descendante des pionniers kamouraskois Pierre Michaud et Marie Asselin. De ce couple naissent au moins quatre enfants. Dans le Rivière Web de février 2019, Roger Martin indique que Georges hérite de la terre familiale, un domaine sur les Coteaux, l’appellation de la route 132 à l’époque.

Louis, né le 25 août 1857, est le fils de Georges Letellier et de Marie Bouchard. Il épouse Théodora Pelletier, fille de Joseph Pelletier et d’Henriette Martin. Théodora est la nièce de l’illustre Rivelois Charles-Alphonse-Pantaléon Pelletier. Elle décède le 25 mars 1899 et Louis se remarie avec Éliza Gagnon de Saint-Roch-des-Aulnaies. Dans le Rivière Web de février 2019, Roger Martin précise que la terre familiale est transmise à Louis Letellier, dernier représentant des Letellier à Rivière-Ouelle. Louis Letellier est maire de Rivière-Ouelle de 1905 à 1910.

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, suivez les traces des familles Bouchard, Michaud et Pelletier en cliquant ici et procurez-vous les circuits généalogiques PASSEURS DE MÉMOIRE qui leur sont consacrés.

Eugénie-Éliza Laurent

Eugénie-Éliza Laurent Letellier de Saint-Just, mars 1875 (Bibliothèque et Archives Canada, Fonds Topley Studio)

Eugénie-Éliza Laurent fait ses études à l’Hôpital-Général avant de quitter le couvent pour aller vivre à Rivière-Ouelle avec sa mère, jusqu’au mariage de cette dernière avec Charles-Hilaire Têtu, en 1837. À 28 ans, Eugénie-Éliza épouse Luc Letellier. Ils ont dix enfants tous baptisés à Rivière-Ouelle. Leur fille Eugénie, née en 1849, est religieuse à l’Hôpital Général de Montréal. Sa sœur Elmina, née en 1851, épouse, en 1874 à Rivière-Ouelle, Roderick Edward O’Connor et, en 1891, elle épouse Théophile Agesilas Venner.

Aimée Letellier, née en 1852, épouse, en 1883 à Rivière-Ouelle, Frédéric Edmond Gautier. Le couple de jumeaux Marie et Luc Oscar Letellier naît le 13 mai 1854 à Rivière-Ouelle. Marie épouse Achille Fraser et Luc Oscar décède jeune, en 1854. Un autre fils prénommé Luc naît en 1857 et décède en 1867. Joseph Letellier, né en 1859, épouse Elizabeth Beads en 1884 en Saskatchewan. Hermance naît en 1860 et décède en 1883. Anaïs, née en 1863, épouse Auguste Malouin à Sainte-Marie-de-Beauce en 1890. Enfin, Léonie Letellier naît en 1866 et elle épouse Antoine Taschereau à Québec en 1888. Eugénie-Éliza Laurent décède à Rivière-Ouelle le 3 mai 1876 à 53 ans.

 

Luc Letellier, l’homme

Pierre-Thomas Casgrain est depuis peu héritier de la seigneurie de La Bouteillerie quand décède le marie de sa sœur Sophie : François Letellier. Casgrain prend alors en charge l’éducation de son neveu Luc Letellier et de son frère Charles. Luc étudie en notariat à l’Université Laval et Letellier vit dans la région de Kamouraska la majeure partie de sa vie.  En 1866, Letellier se lance en affaires et fonde avec ses associés la toute première sidérurgie de la Côte-Nord. Après des travaux d’arpentage et une analyse plus approfondie d’échantillons, ils s’associent au riche brasseur montréalais William Molson qui prend la direction de la compagnie. En raison d’une conjoncture économique défavorable, des coûts élevés de production et d’une forte concurrence, l’entreprise cesse ses activités en 1875. Luc Letellier décède d’une crise cardiaque à Québec le 28 janvier 1881.

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, consultez en ligne la capsule d’histoire de Roger Martin en cliquant ici.

 

Luc Letellier, le politicien

Comme son grand-père, son père et plusieurs de ses oncles ses oncles et cousins, Luc Letellier s’intéresse à la politique. Luc Letellier et Jean-Charles Chapais sont des adversaires politiques notoires qui se disputent les élections dans le Kamouraska. Letellier s’oppose à la Confédération, mais après 1867, comme plusieurs autres, il se rallie au nouveau régime et devient sénateur de la division de Grandville la même année.
Il est conseiller législatif (1860-1867), puis sénateur (1867-1876 de la division de Grandville.), mais aussi ministre de l’Agriculture dans le ministère Macdonald-Dorion (1863-1864) et le gouvernement fédéral d’Alexander Mackenzie (1873-1876). 

En 1876, il est choisi comme Lieutenant-gouverneur du Québec. À la suite d’une décision unilatérale et controversée qu’il a prise en révoquant le gouvernement de Boucher de Boucherville sans consulter le gouvernement fédéral, Luc Letellier est destitué trois ans après sa nomination.
Le canton Letellier de la MRC de Sept-Rivières est borné à l’est par la rivière Moisie et au sud-ouest par la baie des Sept Îles. On y trouve essentiellement la ville de Sept-Îles et la réserve indienne de Maliotenam. On l’a désigné ainsi pendant que Luc Letellier de Saint-Just était conseiller législatif pour la division de Grandville (1860-1867), dans le Canada-Uni.  À Québec dans le quartier Saint-Roch, une rue apparaissant pour la première fois sur une carte de 1842 prend enfin le nom de Letellier en 1890 puis devient la rue Marie-Aristide. 

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, suivez les traces de la famille Casgrain en cliquant ici et procurez-vous le circuit généalogique PASSEURS DE MÉMOIRE qui lui est consacré.

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, consultez la biographie de Robert Rumilly, « LETELLIER DE SAINT-JUST, LUC » dans le Dictionnaire biographique du Canada en cliquant ici.

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, consultez la chronique de l’historien Yves Hébert dans le journal Le Placoteux en cliquant ici

 

Charles Letellier 

Charles Letellier (Municipalité Rivière-Ouelle)

Charles Letellier, fils de Sophie Casgrain et de François Letellier, épouse Éliza Chapais, fille de Jean-Charles et de Julienne Ouellet. Cette union entre les familles Chapais et Letellier a probablement compliqué les relations entre Adèle et son frère Jean-Charles, ennemi politique de son beau-frère Luc Letellier. Charles est un homme d’affaires avisé. Marchand général à Rivière-Ouelle, il établit, en 1851, une succursale de son magasin dans la toute nouvelle paroisse de Saint-Pacôme, puis s’associe avec son commis Norbert Dionne. Vers 1860, Charles Letellier construit le pont et le moulin Hudon, puis il achète, de son oncle Pierre-Thomas Casgrain, le moulin banal de Saint-Pacôme. Charles s’intéresse aussi à la politique. Il succède à son oncle Pierre-Thomas Casgrain, premier maire de la municipalité de Rivière-Ouelle. Il exerce cette fonction durant 23 ans, soit de 1858 à 1883 avec une courte interruption entre 1862 et 1864. Il est éfet de 1874 à 1875.

Treize enfants naissent du mariage de Charles et Éliza. Célina, née le 28 août 1845 à Rivière-Ouelle, y épouse Jean-Onésime Giasson le 30 juin 1868. Charles, né le 8 janvier 1847 à Rivière-Ouelle, épouse Marie-Emma Fafard le 8 février 1869 à L’Islet. Auguste, né le 4 septembre 1848 à Rivière-Ouelle, épouse Marie-Augustine-Delvina Beaulieu le 20 février 1871 à Rivière-du-Loup. Deux enfants de la famille entrent en religion. Catherine, née le 25 décembre 1849 à Rivière-Ouelle, devient religieuse. Arthur, né le 7 août 1862 à Rivière-Ouelle, décède le 24 août 1921 à Montréal ; il est père du Très-Saint-Sacrement. Adèle, née le 27 mai 1851 à Rivière-Ouelle, y épouse Georges-Louis Taschereau le 3 novembre 1894. Alphonse, né le 22 septembre 1852 à Rivière-Ouelle, épouse Marie-Wilhelmine Sylvain le 14 avril 1880 au Bic.

Deux fils décèdent en bas âge. François-Xavier, né le 2 mars 1854, est inhumé le 4 mars 1854. Jean-Baptiste, né le 19 août 1855 à Rivière-Ouelle, y décède le 24 et est enterré le 26 octobre 1857. Louis-Henri-Norbert, né le 13 janvier 1857 à Saint-Pacôme, décède le 28 octobre 1857 à Rivière-Ouelle. Jean-Baptiste, né le 12 le septembre 1858 à Rivière-Ouelle, épouse Clara Ouellet le 20 mai 1880 à Saint-Christophe d’Arthabaska. Hermine, née le 27 octobre 1860 à Saint-Pacôme, épouse Louis-Didier Dion le 2 octobre 1883. Henri-Évariste, né le 26 octobre 1864 à Rivière-Ouelle, y décède le 14 octobre 1866.

 

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, parcourez le circuit généalogique PASSEURS DE MÉMOIRE consacré à la famille Letellier cliquant ici.et procurez-vous le premier livre de la collection historique « Passeurs de mémoire », Le Kamouraska et la Grande‑Anse, en cliquant ici. Publié aux Éditions GID, ce premier titre embrasse le territoire du Kamouraska avec une incursion à l’ouest soit le littoral du fleuve Saint-Laurent, de Saint-André à Saint-Roch-des-Aulnaies, couvrant jusqu’aux terrasses du piémont et à l’arrière-pays.