Info capsules

Presentation

En complément de chacun des circuits-familles, « Passeurs de mémoire » propose des capsules d'info gratuites.

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Origines

Église Notre-Dame, Fontenay-le-Comte, 2012. (Photo : Selbymay)

Pierre Michaud, né vers 1637 à Fontenay-le-Comte en Vendée, est le fils du marchand mercier Antoine Michaud et de Marie Train. Pierre commence l’apprentissage du métier de son père, mais l’interrompt lorsqu’il migre vers la Nouvelle-France l’année suivante. À l’époque, un marchand mercier est un commerçant qui vend un peu de tout, mais il est souvent spécialisé dans la vente d’objets d’art.

 

Nouvelle-France

Port de La Rochelle au début du XVIIe siècle. (Gravure tirée de L’Histoire de France, François Guizot, France, 1875)

Vraisemblablement peu enclin au métier de mercier et attiré par les conditions offertes par la France pour peupler sa colonie, Pierre Michaud s’engage auprès de Jacques Pépin, marchand à La Rochelle en 1656. Pépin s’engage à payer le prix de sa traversée jusqu’en Nouvelle-France, à fournir le gîte et le couvert durant trois ans et à lui faire octroyer des terres au terme de son contrat.

Pierre Michaud embarque au port de La Rochelle sur le La Fortune, un petit trois-mâts jaugeant cent tonneaux, et il débarque à Québec à l’été 1656.

 

Pierre Michaud et Marie Asselin 

Église La Visitation de Notre-Dame Château-Richer Montmorency

À l’automne 1667, Pierre Michaud épouse Marie Ancelin, ou Asselin, à Château-Richer. Le père Morell célèbre le mariage et le père Filion rédige l’acte. Originaire de La Rochelle, la pionnière Marie Asselin est la fille du filassier René Asselin et de Claire Rousselot. Elle arrive en Nouvelle-France avec son père et sa belle-mère Marie Juin en 1665. Son père est remarié depuis peu lorsqu’ils font la traversée.

Comme l’indique le tableau généalogique, dix enfants naissent de ce mariage : six garçons et quatre filles ; neuf se marient et laissent une descendance. Pierre décède entre le 30 mai 1702 et le 8 mai 1703. Le 22 janvier 1708 à Rivière-Ouelle, Marie Ancelin, veuve de Pierre Michaud, est marraine d’une Amérindienne âgée d’un mois. Le parrain est son fils Louis Michaud. Marie est inhumée le 18 avril 1729 à Kamouraska. Pierre Michaud et Marie Asselin sont actuellement les ancêtres de tous les Michaud du Québec. Florent Michaud, arrivé de Chartres en 1725 n’a transmis son nom qu’à un fils et à ses deux petites-filles.

 

Descendants

Pierre, fils aîné de la famille, naît le 11 février 1672. Il épouse Madeleine Thibodeau le 5 février 1697 à Québec. Baptisée vers 1671, elle est inhumée le 31 janvier 1737 à Kamouraska. Pierre est enterré le 15 janvier 1761 au même endroit. De ce mariage sont nés sept enfants : Pierre, Marie-Anne, Pierre-Ambroise, Madeleine, Cécile, Angélique et Hélène. Jean-Baptiste, né le 3 janvier 1674, épouse Marie Vaillancourt le 3 juin 1697 à l’île d’Orléans. Née le 1er septembre 1674 à l’île d’Orléans, elle décède en 1706. Il épouse en secondes noces Françoise Dupil, originaire de Neuville, le 28 février 1707 à Rivière-Ouelle. Jean Baptiste a neuf enfants de ses deux mariages. Il décède avant 1720 puisque, le 27 janvier de cette année-là, Françoise convole en secondes noces avec Barthélemy Normandin. Françoise est mère de cinq enfants de son mariage avec Jean-Baptiste et de quatre de son second mariage. Elle est inhumée à Kamouraska le 25 décembre 1758.

Marie-Anne Michaud naît le 12 novembre 1676 à L’Isle-aux-Grues. Le 19 juillet 1695 à Rivière-Ouelle, elle épouse Pierre Boucher, né le 8 novembre 1664 à Château-Richer et inhumé le 23 septembre 1737 à Kamouraska. Marie Anne est enterrée le 14 juin 1755 au même endroit. Ils ont neuf enfants. Joseph Michaud, né 1er décembre 1678, épouse Catherine Dionne le 30 mai 1702 à l’île d’Orléans. Elle est née en 1683 au même endroit et décède vers 1715 à Kamouraska. Elle est la fille des pionniers Antoine Dionne et Catherine Ivory. En 1717, Joseph Michaud épouse en secondes noces Marguerite Ouellet. Née le 2 décembre 1696, elle est la fille des pionniers Mathurin Ouellet et Angélique Lebel. Marguerite décède le 9 mars 1735 à Kamouraska et Joseph meurt le 3 juillet 1735 au même endroit. Joseph a douze enfants : quatre avec Catherine et huit avec Marguerite.

Pierre, dit le cadet, né le 2 février 1681, épouse Madeleine Courville Cadieux le 20 octobre 1704 à Québec. Elle est née le 5 juin 1683 à Beauport. Il est inhumé le 18 avril 1760 à Kamouraska et elle est enterrée le 6 avril 1770 au même endroit. Le couple a douze enfants dont Madeleine qui épouse Jean-Baptiste Dionne. Ces derniers sont les grands-parents d’Amable Dionne, un important marchand de Rivière-Ouelle à Kamouraska. Louis naît vers 1683. Le 22 octobre 1708 à Lauzon, il épouse Claire-Françoise Levasseur, née le 26 novembre 1691 à Pointe-de-Lévy (Lauzon). Il décède vers 1718 à Kamouraska, son épouse est inhumée le 20 juin 1777. 

Élisabeth, née le 10 novembre 1685 à Rivière-Ouelle, épouse Pierre Levasseur le 8 mai 1703 à Rivière-Ouelle. Né le 2 janvier 1679 à Pointe-de-Lévy (Lauzon), il est inhumé le 27 octobre 1738 à Kamouraska et son épouse est portée en terre au même endroit le 29 juillet 1766 ; elle s’était remariée en 1729 à Philippe Boucher à qui elle avait donné cinq enfants. Ils ont onze enfants.François, né vers 1687, épouse Marie Dionne vers 1715 à Kamouraska. Née le 8 septembre 1697 à l’île d’Orléans, elle est la fille des pionniers Jean Dionne et Charlotte Mignault. Il est inhumé le 7 septembre 1727 à Kamouraska et elle est enterrée le 29 novembre 1766 à Montréal. François et Marie ont cinq enfants. Geneviève, née le 10 novembre 1690, décède le 27  décembre de la même année. Elle est la seule enfant à mourir au berceau.

Madeleine, née le 11 février 1692, épouse Nicolas Lebel (fils) le 23 août 1707 à Rivière-Ouelle. Baptisé le 12 mai 1675 à Château-Richer, il décède le à Kamouraska vers 1721. Elle épouse en secondes noces Jean-Baptiste Roy-Desjardins le 5 septembre 1722. Elle est inhumée le 1er mai 1775 à Kamouraska et il est inhumé le 30 août 1781 au même endroit. Madeleine a douze enfants de ses deux mariages : six avec Nicolas et six avec Jean Baptiste.

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, suivez les traces des familles Boucher, Dionne, Lebel et Ouellet en cliquant ici et procurez-vous les circuits généalogiques PASSEURS DE MÉMOIRE consacrés à ces familles.

 

Décès

Cimetière de Rivière-Ouelle, Municipalité de Rivière-Ouelle

Pierre Michaud, fils de Pierre et Madeleine Thibodeau, et Hélène Michaud, fille de Jean-Baptiste et de Marie Vaillancourt, sont inhumés dans le premier cimetière de Rivière-Ouelle. C’est aussi là que repose probablement l’ancêtre Pierre Michaud, mais son acte de sépulture demeure introuvable. Il serait décédé entre le 30 mai 1702 et le 8 mai 1703. Au moment de son décès, Pierre Michaud habite Kamouraska, mais les inhumations avant 1709 ont lieu à Rivière-Ouelle.

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, rendez-vous au cimetière de Rivière-Ouelle pour y découvrir le Mémorial situé dans le Parc des ancêtres à l’entrée du cimetière. Son plan et ses listes sont conçus pour faciliter la recherche des défunts et leur localisation. Le Mémorial évoque aussi plusieurs éléments inscrits dans ce secteur d’intérêt historique

 

Deux maires Michaud 

Gérard Michaud et Louis-Philippe Michaud. (Municipalité Rivière-Ouelle)

Gérard Michaud est maire de Rivière-Ouelle de 1967 à 1981. Louis-Philippe Michaud est maire de Rivière-Ouelle de 1981 à 1983.

 

Armoiries  

Armoiries de la famille Michaud

« PARTITION : Le champ de sinople (vert) souligne que l’ancêtre des Michaud s’est toujours intéressé à la terre. Sur la Côte-de-Beaupré, à l’île d’Orléans, à L’Isle-aux-Grues, à Rivière des Trois-Saumons et à Kamouraska, il a toujours cultivé un lopin de terre pour nourrir sa famille.

 PIÈCES HONORABLES : Ces quatre emmanches composent avec le champ vert de l’écu un ensemble de neuf pièces qui rappelle les neuf enfants de l’ancêtre des Micheau qui ont eu une descendance. Ces emmanches sont rayonnantes pour symboliser l’importance de ces ancêtres qui ont rayonné dans plusieurs domaines et c’est une invitation pour les descendants de rayonner dans tous les domaines de la science, de la religion, de l’économie et de l’agriculture.

CHEF : Il est emprunté aux armoiries du Poitou où sont nés les ancêtres. L’Ancêtre a été chef d’une belle famille et aussi chef de petites entreprises. C’est un exemple pour les descendants.

ÉMAUX (COULEURS) : 

Sinople (vert) : Il est symbole d’espérance et de vitalité. Il signifie, selon Littré, civilité, amour, joie et abondance.

D’argent : Il représente les valeurs matérielles comme l’agriculture, l’économie et la vie nationale. Il est couleur de l’eau, du fleuve, et l’image de la pureté et de la puissance. Il est remarquable que les ancêtres se soient toujours établis près d’un cours d’eau.

De gueules (rouge) : Il symbolise fort bien le courage et l’amour de l’Ancêtre qui a osé quitter la France pour une terre nouvelle, remplie d’espérance, mais difficile d’accès. Courage de venir au Pays, courage d’y rester et d’y vivre. Belle leçon des ancêtres.

D’or : Il symbolise les richesses spirituelles, celle de la foi, de l’esprit et du cœur. On le considère comme symbole de l’immortalité et de la perfection. Aussi, on recouvrait d’or les personnages importants des temps anciens.

MEUBLES (OBJETS) : Les trois tours se trouvent dans les armoiries du Poitou d’où viennent les ancêtres. Le chiffre trois rappelle les trois âges de la vie et la Trinité. C’est aussi celui du corps, de l’esprit et de l’âme.

DEVISE : « Feray ce que diray » C’est une devise qui exprime la force de volonté et de caractère. Elle assure vérité et certitude.

Les armoiries de la famille Michaud ont été conçues en 1988 par l’abbé Lucien Godbout, professeur au Petit Séminaire de Québec. »

 

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, procurez-vous le circuit généalogique passeursdememoire.com consacré à la famille Michaud en cliquant ici. et procurez-vous le premier livre de la collection historique PASSEURS DE MÉMOIRE, Le Kamouraska et la Grande‑Anse, en vous rendant sur le site Web Parcours Fil Rouge. Publié aux Éditions GID, ce premier titre embrasse le territoire du Kamouraska avec une incursion à l’ouest soit le littoral du fleuve Saint-Laurent, de Saint-André à Saint-Roch-des-Aulnaies, couvrant jusqu’aux terrasses du piémont et à l’arrière-pays.

 

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, consultez le site Web de l’Association des familles Michaud en cliquant ici.