History of the Miville-Deschênes
A fertile ground for deep roots…

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Des familles pionnières prennent racine dans la vallée du Saint-Laurent dès le premier quart du XVIIe siècle. D’abord concentrée autour de Québec, la migration touche les deux rives du fleuve et de ses affluents, créant au passage des seigneuries et des paroisses. Plusieurs régions deviennent le berceau de familles dont la nombreuse descendance anime toujours notre société. Peut-être vous-même, des parents, des amis ou des voisins portez ces noms souvent familiers. Avec Passeurs de mémoire, Parcours Fil Rouge vous invite à une grande fête de famille dans vos régions d’origine.

Pierre Miville, né en Suisse vers 1602, est maître-menuisier et s’enrôle, comme plusieurs de ses compatriotes, dans l’armée française en tant que mercenaire. Vers 1630, il épouse Charlotte Maugis (Mauger) originaire de Brouage, patrie de Samuel de Champlain. Tous les enfants du couple y naissent.

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À l’été 1649, la famille entreprend la traversée jusqu’en Nouvelle-France depuis La Rochelle. Il s’agirait de l’une des plus nombreuses familles à s’établir dans la colonie. Peu après leur arrivée, on concède à Pierre Miville et à son fils François une terre à Lauzon et une autre à Québec, à Place-Royale. Les six enfants du couple sont pionniers en Nouvelle-France. Les quatre filles se marient peu de temps après leur arrivée. Jacques reçoit une concession en 1674 dans la seigneurie de La Bouteillerie et François y réside en 1689. Vers 1665, le marquis Prouville de Tracy, conseiller du roi, concède à Pierre Miville et à d’autres Suisses, une terre à la Grande-Anse de La Pocatière appelée le canton des Suisses fribourgeois. Le projet n’est pas concluant et Miville retourne à Lauzon où il décède le 14 octobre 1669. 

Vers 1800, Pierre Miville et Charlotte Maugis occupent, au Québec, le 7e rang pour le nombre de descendants mariés. Ils comptent parmi les dix pionniers ayant fourni le plus grand nombre de descendants par leurs fils, mais aussi par leurs filles. Les Miville, Miville-Deschênes, Deschênes, Mainville ou Minville sont pour la plupart leurs descendants en ligne masculine directe. Parmi eux, soulignons quelques noms connus tels que la compositrice et interprète Monique Miville-Deschênes et l’historien Gaston Deschênes. 

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