L'histoire des Cimon
Entre traditions, exploration et développement…

familles outre-Atlantique dans Charlevoix, à partir de 1676, nous partageons avec les Autochtones des liens familiaux et un amour du territoire. Des familles prennent racine le long du Saint-Laurent. Débutant à Baie-Saint-Paul, dans la seigneurie de Beaupré, le peuplement français s’étend ensuite à Petite-Rivière-Saint-François, La Malbaie, les Éboulements et L’Isle-aux-Coudres. Les familles nombreuses de Charlevoix essaiment un peu partout en Amérique. Peut-être, portez-vous le nom d’une d‘entre elles ?  Avec Passeurs de mémoire, Parcours Fil Rouge et le Musée de Charlevoix vous invitent à une grande fête de famille !

Plus d’une dizaine de Simon traversent jusqu’en Nouvelle-France. Parmi eux, le Normand François Simon nous conduit vers Charlevoix. Près de cent ans après son arrivée, ses petits-fils, les frères André et Hubert Simon, s’établissent avec leurs familles à Baie-Saint-Paul et à La Malbaie et ils jouent un rôle de premier plan dans le développement de leur région.

Né le 19 septembre 1714 dans une famille de laboureurs, François arrive dans la colonie au plus tard en 1743. Il s’établit à Rivière-Ouelle, sur la rive sud du fleuve, en face du cap aux oies et y épouse, en février 1744, Dorothée Gagnon, fille de Jean et de Geneviève Gamache. Le quatrième de leurs cinq fils, Jean-Baptiste, épouse Angélique Miville-Deschenes, en janvier 1775. Cinq enfants naissent à Rivière-Ouelle avant leur déménagement, en 1785, à L’Isle-Verte, en face de Tadoussac, où naissent quatre autres enfants. Parmi leurs neuf enfants, cinq se marient. 

André, fils de Jean-Baptiste et Angélique, naît à Rivière-Ouelle. Il se déplace vers Baie-Saint-Paul vers 1800, alors âgé d’environ 25 ans. En 1802, il épouse Thérèse Rodrigue, originaire de l’endroit. De leurs 11 enfants, sept atteignent l’âge adulte. En 1809, Hubert suit les traces de son grand frère André jusqu’à Baie-Saint-Paul. Hubert passe quelque temps à Baie-Saint-Paul, s’y marie en janvier 1821, avec Angèle Simard dit Lombrette, et s’établit peu après à La Malbaie. De leurs 11 enfants, quatre filles et quatre fils se rendent à l’âge adulte. Parmi eux, Adèle devient sœur Sainte-Marie. Elle entre chez les Ursulines de Québec et y occupe le poste de supérieure. Des descendants d’Hubert se démarquent au niveau politique et contribuent à l’essor économique du pays. C’est dans Charlevoix que Simon devient Cimon. 

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