L'histoire des Gagnon-Belzile
Un terreau fertile pour des racines profondes…

Des familles pionnières prennent racine dans la Vallée du Saint-Laurent dès le premier quart du XVIIe siècle. D’abord concentrée autour de Québec, la migration touche les deux rives du fleuve et de ses affluents, créant au passage des seigneuries et des paroisses. Plusieurs régions deviennent le berceau de familles dont la nombreuse descendance anime toujours notre société. Peut-être vous-même, des parents, des amis ou des voisins portez ces noms souvent familiers. Avec Passeurs de mémoire, Parcours Fil Rouge vous invite à une grande fête de famille dans vos régions d’origine.

Robert Gagnon (Gaignon), naît en 1628 dans le Perche (Ventrouze, Orne). Il arrive dans la colonie vers 1655 et figure parmi les cinq Gagnon qui migrent vers la Nouvelle-France au XVIIe siècle. Le 2 avril 1656, il obtient une concession sur une terre à Sainte-Famille-de-l’île-d’Orléans. Le 3 octobre 1657 à Québec, Robert épouse Marie Parenteau arrivée en Nouvelle-France peu de temps auparavant. Marie, alors âgée d’une quinzaine d’années, est la fille d’Antoine Parenteau et d’Anne Brisson de La Rochelle. 

De l’union de Robert et Marie naissent dix enfants, dont Jean et Jacques, ancêtres des Gagnon de Rivière-Ouelle. Leur fils Jean est le premier Gagnon à s’établir dans la seigneurie de La Bouteillerie à la fin du XVIIe siècle; son frère Jacques le suit après 1704. Comme d’autres arrivants, ils pourraient avoir été attirés par l’abondance des terres arables ou le potentiel de la pêche et de la chasse pour subvenir à leurs besoins. Durant cette période de peuplement, ils côtoient des Malécites et des Micmacs qui fréquentent cette partie de la Côte-du-Sud.

Robert Gagnon et Marie Parenteau sont les ancêtres de la majorité des Gagnon de la Côte-du-Sud et de la totalité des Belzile du Québec. Robert avec ses petits-cousins, les frères Mathurin, Jean et Pierre Gagnon sont les ancêtres de tous les Gagnon d’Amérique. Parmi leurs nombreux descendants, soulignons quelques noms connus tels l’écrivain américain Jack Kerouac, le musicien compositeur André Gagnon, l’imitateur André-Philippe Gagnon, le comédien René Gagnon et l’auteure-compositrice-interprète Klô Pelgag. 

À la fin du XXe siècle, le patronyme Gagnon figure au 2e rang des noms de famille du Québec avec environ 59 800 porteurs de ce nom. En 2005, on estime que les familles Gagnon et Belzile regroupées comptent près de 72 000 descendants au Québec et 8 000 autres dans le reste du Canada. 

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