L'histoire des Gagnon
Entre traditions, exploration et développement…

Les Autochtones habitent le Québec depuis des millénaires. Avec l’arrivée de familles outre-Atlantique dans Charlevoix à partir de 1676, nous partageons avec les Autochtones des liens familiaux et un amour du territoire. Des familles prennent racine le long du Saint-Laurent. Débutant à Baie-Saint-Paul, dans la seigneurie de Beaupré, le peuplement français s’étend ensuite à Petite-Rivière-Saint-François, La Malbaie, les Éboulements et L’Isle-aux-Coudres. Les familles nombreuses de Charlevoix ont ainsi essaimé un peu partout en Amérique. Peut-être, portez-vous le nom d’une d’entre elles ? Avec Passeurs de mémoire, Parcours Fil Rouge et le Musée de Charlevoix vous invitent à une grande fête de famille !

La veuve de Pierre Gagnon, Renée Roger, arrive à Québec en 1640 avec quatre enfants qui figurent parmi les six Gagnon immigrants en Nouvelle-France au XVIIsiècle. Sa fille, Marguerite Gagnon, et son mari ainsi que ses fils Mathurin, Jean et Pierre sont du voyage.

Renée et ses fils s’établissent sur la côte de Beaupré. Ils hivernent à Québec où les trois frères font du commerce en attendant le printemps. Leurs affaires prospèrent et ils achètent un magasin. Mathurin, sachant écrire, facilite les transactions. Mathurin retourne en France en 1643 pour y chercher sa fille, Marthe, née d’une liaison avec Vincente Gaulthier de La Ventrouze.

Ces Gagnon, comme les descendants d’un autre Gagnon, sont originaires de la Gagnonnière, près de Tourouvre. Vers 1655, Robert, petit-fils d’un cousin de Pierre, vient s’établir à Québec et, avec son épouse, Marie Parenteau, il fonde une lignée comprenant les Gagnon-Belzile présents sur l’autre rive du fleuve.

Mathurin épouse en 1647 Françoise Godeau. Quinze enfants naissent de ce mariage et leurs descendants forment la plus grosse cohorte de Gagnon du pays. Au moins un d’eux transite par Charlevoix.

Le deuxième fils, Jean, épouse Marguerite Cauchon l’année de son arrivée. Ils sont les ancêtres de la majorité des Gagnon charlevoisiens. Leur petit-fils, Joseph-Marie, épouse en 1709, à Petite-Rivière, Madeleine Tremblay, fille de Pierre, qui deviendra seigneur des Éboulements. Joseph-Marie travaille dans la seigneurie de La Malbaie et trois de ses filles s’y établissent. Quant au plus jeune fils, Pierre, il épouse Vincente Devarieux en 1642. François, un de leurs descendants, s’établit à Baie-Saint-Paul. Certaines personnes connues sont issues de cette lignée. Dans Charlevoix, les Gagnon sont plus nombreux dans l’ouest que dans l’est.

Retournez au circuit