L'histoire des Lavoie
Un terreau fertile pour des racines profondes…

Des familles pionnières prennent racine dans la vallée du Saint-Laurent dès le premier quart du XVIIe siècle. D’abord concentrée autour de Québec, la migration touche les deux rives du fleuve et de ses affluents, créant au passage des seigneuries et des paroisses. Plusieurs régions deviennent le berceau de familles dont la nombreuse descendance anime toujours notre société.  Peut-être vous-même, des parents, des amis ou des voisins portez ces noms souvent familiers. Avec Passeurs de mémoire, Parcours Fil Rouge vous invite à une grande fête de famille dans vos régions d’origine.

René Lavoie (de Lavoye) naît le 28 novembre 1628 en Normandie. En 1656, on signale sa présence en Nouvelle-France. À Québec au printemps de cette année-là, René épouse Anne Godin, originaire de La Rochelle. Anne arrive dans la colonie avec ses parents en 1654 ou un peu avant. Le couple s’établit à Sainte-Anne-de-Beaupré et huit enfants naissent de cette union. Leur second fils, Jean, déménage à Rivière-Ouelle en 1685. 

Comme d’autres arrivants, il pourrait avoir été attiré par l’abondance des terres arables ou par le potentiel de la pêche ou de la chasse pour subvenir à ses besoins. Durant cette période de peuplement, il côtoie des Malécites et des Micmacs qui fréquentent cette partie de la Côte-du-Sud.

Le 22 octobre 1688 à Rivière-Ouelle, Jean épouse Madeleine, fille de ses voisins de la Côte-de-Beaupré, Galeran Boucher et Marie Leclerc (Clerc). Jean Lavoie et son épouse Madeleine Boucher sont les ancêtres des Lavoie rivelois. Parmi leurs nombreux descendants, soulignons quelques noms connus tels l’écrivain américain Jack Kerouac, l’auteur-compositeur-interprète Daniel Lavoie, le journaliste Gilbert Lavoie, le triathlète Pierre Lavoie et Thérèse Lavoie-Roux, femme politique. À la fin du XXe siècle, ce patronyme figure au 8e rang des noms de famille du Québec avec environ 34 800 porteurs de ce nom.

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