Capsules d'info

Introduction

En complément de chacun des circuits-familles, « Passeurs de mémoire » propose des capsules d'info gratuites.

Origines

Église Saint-Martin de Cliponville

Jacques Thiboutot est baptisé le 1er mai 1649 à l’église Saint-Martin de Cliponville comme le seigneur Deschamps. D’ailleurs, Jean-Baptiste-François Deschamps, qui devient seigneur de La Bouteillerie, est également baptisé dans cette église quelques années plus tôt. Jacques arrive en Nouvelle-France vers 1670 et s'établit sur la Côte-de-Beaupré.

Puis il migre vers Rivière-Ouelle et il y signe un contrat de mariage le 4 septembre 1675 avec Marie Boucher. Le couple habite à proximité du père de Marie, Galeran Boucher, et de deux autres pionniers : les Normands Robert Lévesque et Damien Bérubé.

L’ancêtre Jacques Thiboutot, décédé le 28 février 1688 à 39 ans, est inhumé dans le premier cimetière de Rivière-Ouelle. Cette année-là, on enregistre un grand nombre de décès à Rivière-Ouelle. En 1687-1688, une épidémie sévit en Nouvelle-France. Certains historiens la nomment typhus ; d’autres parlent de rougeole ou de variole (petite vérole). Elle touche autant les Canadiens que les Autochtones. Dans le premier cimetière se trouve également la dépouille de sa fille Marie-Anne Thiboutot. 

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, découvrez le Mémorial situé à l’entrée du cimetière. Son plan et ses listes sont conçus pour faciliter la recherche des défunts et leur localisation.

 

 

Descendants

L’ancêtre Jacques Thiboutot. (Aquarelle : Marthe Thiboutot, Association des Familles Thiboutot-Boutot)

Comme l’indique le tableau généalogique du début, Marie et Jacques donnent naissance à cinq enfants dont au moins quatre, Adrien, Thérèse, Marie-Anne et Pierre, naissent à Rivière-Ouelle. Pour ce qui est du troisième fils Jacques, un certain mystère entoure sa naissance et son décès. On ne connaît son existence que parce qu’il est présent au partage des biens de son père devant le notaire Étienne Jeanneau le 25 avril 1714 à la suite de son décès ; ses actes de baptême et de sépulture sont introuvables.

La date de décès de Marie-Thérèse est inconnue, mais on suppose qu’elle décède avant 1714, car elle n’est pas présente au partage des biens de son père. Au moins trois autres enfants se marient et laissent une descendance : Adrien, Marie-Anne et Pierre. Ils ont une vingtaine de petits-enfants. Leur fille Marie-Anne est mère de six enfants et d’une quarantaine de petits-enfants de ses mariages avec Noël Pelletier et François Sirois.

 

 

Adrien (Damien) Thiboutot

L’aîné, Adrien, est baptisé à Rivière-Ouelle quelques mois après sa naissance. Il épouse Isabelle Desseint Saint-Pierre, troisième enfant de Pierre Desseint Saint-Pierre et de Marie Jalbert Gerbert, une des deux premières familles à s’établir à Saint-Roch-des-Aulnaies à la fin du XVIIe siècle. Adrien et Isabelle ont trois filles et deux garçons. Tous leurs enfants sont nés et se sont mariés à Saint-Roch-des-Aulnaies.  Deux petits-fils de Jacques et Marie perpétuent le nom Thiboutot.

 

 

Marie Boucher

Quelques mois après le décès de Jacques, en juin 1688, Marie Boucher épouse à Rivière-Ouelle François Autin, né en France ; huit enfants naissent de cette union. Les fils de François et de Marie Boucher perpétuent le nom des Autin en Amérique.

L’année de son mariage, François Autin reçoit du procureur général une terre de six arpents de front dans la seigneurie de la Grande-Anse. Il aurait fait partie des quelques dizaines d’hommes qui, prévenus par les Amérindiens, repoussent la flotte du capitaine anglais William Phips (1650-1694) à la Pointe de Rivière-Ouelle. En juin 1710, François, avec cinq habitants de la seigneurie de la Bouteillerie, forme une société pour la pêche aux marsouins à la Pointe-aux-Iroquois.  Marie décède après le premier mars 1726, date à laquelle elle est présente au mariage de sa fille Thérèse avec Jean Guéret Dumont.

 

 

Armoiries  

Armoiries de la famille Thiboutot

En 2006, les armoiries des familles Thiboutot et Boutot ont été réalisées par Marcel Thiboutot sous la supervision de Claude Ampleman. Elles se décrivent ainsi : « D’argent (blanc) à trois chevrons allégés de gueule, de sinople et d’azur chargé d’une fleur de lys d’azur à dextre, d’une gerbe de blé de sinople liée d’or à senestre, d’une pomme de Normandie de gueule tigée au naturel et portant une feuille au naturel posée en pointe ; au chef cousu d’or chargé d’une Hydre à sept têtes de gueule. Casque de fer (fer = gris, représentant un gentilhomme, le héaume est fermé puisqu’il ne s’agit pas d’une famille considérée comme noble en Nouvelle-France) et lambrequins d’or et d’azur (décorations encadrant l’écu) surmonté d’une banderole d’argent (blanc) lettrée de sable THIBOUTOT, au bas de l’écu, une banderole d’argent (blanc) lettrée de sable de la devise AGERE ET CRESCERE. 

 

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, parcourez le circuit généalogique PASSEURS DE MÉMOIRE consacré à la famille Thiboutot en cliquant ici et procurez-vous le premier livre de la collection historique « Passeurs de mémoire »Le Kamouraska et la Grande‑Anse, en cliquant ici. Publié aux Éditions GID, ce premier titre embrasse le territoire du Kamouraska avec une incursion à l’ouest soit le littoral du fleuve Saint-Laurent, de Saint-André à Saint-Roch-des-Aulnaies, couvrant jusqu’aux terrasses du piémont et à l’arrière-pays.