L'histoire des Villeneuve
Entre traditions, exploration et développement…

Les Autochtones habitent le Québec depuis des millénaires. Avec l’arrivée de familles outre-Atlantique dans Charlevoix, à partir de 1676, nous partageons avec les Autochtones des liens familiaux et un amour du territoire.

Des familles prennent racine le long du Saint-Laurent. Débutant à Baie-Saint-Paul, dans la seigneurie de Beaupré, le peuplement français s’étend ensuite à Petite-Rivière-Saint-François, La Malbaie, les Éboulements et L’Isle-aux-Coudres. Les familles nombreuses de Charlevoix essaiment un peu partout en Amérique. Peut-être, portez-vous le nom d’une d‘entre elles ?  Avec Passeurs de mémoire, Parcours Fil Rouge et le Musée de Charlevoix vous invitent à une grande fête de famille 

Les Villeneuve de Charlevoix descendent de Mathieu Amyot dit Villeneuve, qui serait né près de Chartres vers 1626, et de la Charentaise Marie Miville. Arrivée en 1649, Marie figure avec ses parents, Pierre Miville et Charlotte Mongis, parmi les premiers habitants français de la Nouvelle-France.

Originaire des environs de Soissons, Philippe, père de Mathieu, est à Québec dès 1635 avec sa mère, la pionnière Anne Couvent, qui aurait une ascendance noble remontant à cinq générations. Philippe décède à Québec, entre 1636, année de la naissance de son fils Charles, et 1639, lorsqu’Anne épouse Jacques Maheu.

Mathieu travaille pour les Jésuites comme interprète auprès des Autochtones aux alentours de Trois-Rivières et peut-être en Huronie (Ontario). Le gouverneur d’Ailleboust lui concède une terre à Trois-Rivières. En 1650, Mathieu épouse Marie Miville à Québec et son beau-père lui cède sa terre de Québec. Mathieu accumule des biens. Sa notoriété est telle que le roi lui octroie des lettres de noblesse. Mais, le titre est aboli à la suite du retard de l’enregistrement et Talon lui concède la seigneurie de Pointe-aux-Bouleaux dans Lotbinière.

Mathieu Villeneuve décède vers l’âge de 62 ans et Marie Miville à l’âge de 69 ans. Parmi leurs 15 enfants, Pierre épouse, à La Rochelle, la veuve Louise Taudière. De retour au pays, leur aînée, Marguerite, épouse Ignace Tinon, frère de François, futur maître de la seigneurie de La Malbaie. Leur fils Joseph, marié à Louise Bouchard de Petite-Rivière, s’établit à Saint-Augustin et décède à l’âge de 33 ans. Louise épouse Jacques Bonneau des Éboulements et y emménage avec ses deux enfants. Son fils Joseph épouse Anne Gagné de Petite-Rivière en 1746 et forme la première famille Villeneuve de Charlevoix, quatre générations après l’arrivée de Philippe et Anne.

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