L'histoire des Warren
Entre traditions, exploration et développement…

Les Autochtones habitent le Québec depuis des millénaires. Avec l’arrivée de familles outre-Atlantique dans Charlevoix, à partir de 1676, nous partageons avec les Autochtones des liens familiaux et un amour du territoire. Des familles prennent racine le long du Saint-Laurent. Débutant à Baie-Saint-Paul, dans la seigneurie de Beaupré, le peuplement français s’étend ensuite à Petite-Rivière-Saint-François, La Malbaie, les Éboulements et L’Isle-aux-Coudres. Les familles nombreuses de Charlevoix essaiment un peu partout en Amérique. Peut-être, portez-vous le nom d’une d‘entre elles ? Avec Passeurs de mémoire, Parcours Fil Rouge et le Musée de Charlevoix vous invitent à une grande fête de famille !

Parmi tous les Warren immigrés au Canada, seul John Warren s’intègre à la société canadienne-française. Son mariage avec une descendante de parents français n’y est probablement pas étranger ! Cordonnier de métier, John, né en 1758 près d’Édimbourg en Écosse, sait lire et écrire, un atout important à l’époque. Il serait arrivé au Canada durant l’été 1775 lors de son enrôlement, par Malcom Fraser.

En 1783, John, peut-être influencé par John Nairne et Malcom Fraser, seigneurs écossais de La Malbaie, qu’il a côtoyés dans l’armée, choisit Charlevoix. Il s’établit à Baie-Saint-Paul plutôt qu’à La Malbaie peut-être parce qu’on y trouve plus de monde, donc plus de clients potentiels. La population de La Malbaie et des environs compte alors quelque 250 âmes et celle de Baie-Saint-Paul est deux fois plus élevée.

En 1801, à l’église presbytérienne St Andrew de Québec, John épouse Monique Clesse, fille de Geneviève Roy et de Louis Clesse, forgeron. Le grand-père de Monique, François Clesse, originaire de France, est présent dans la colonie en 1728 et agit à titre de premier huissier au Conseil supérieur de la ville de Québec. François épouse Angélique Chauvet qui décède en 1734 et il se remarie avec Ignace-Jeanne Roy, grand-mère de Monique.

Avec sa famille, Monique déménage à Baie-Saint-Paul à la fin des années 1770. Elle épouse John en 1801 alors que leurs deux aînées, Marie et Hélène, sont déjà nées. La famille de 11 enfants habite près de la rivière du Moulin, berceau de Baie-Saint-Paul. En 1803, John achète la terre de son ami Joseph Boily, capitaine de milice. Également milicien, John devient lieutenant en 1804. Dix des 11 enfants de John et Monique se marient dont, cinq fils, Étienne, Thomas, Jean-Baptiste, Hubert et George, perpétuent le patronyme.

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