Terre de Jean Grondin

Juste à côté d’ici se trouve la toute première terre ayant appartenu à la famille Grondin à l’est de Québec. Le pionnier Jean Grondin et son épouse Sainte Mignault figurent parmi les premiers concessionnaires de cette partie de la seigneurie de La Pocatière.

Autour de 1675 à 1680, un premier groupe de colons s’établit sur les terres de la seigneuresse Marie-Anne Juchereau à La Pocatière. Il s’agit notamment de Noël Pelletier, fils de Jean et époux de Madeleine Mignault, d’Anne Pelletier, fille de Jean et épouse de Guillaume Lizotte, de Nicolas Lebel, époux de Thérèse Mignault, de Jean Grondin, époux de Sainte Mignault, de Jean Mignault, époux de Louise Cloutier et père de Madeleine, de Thérèse et de Sainte, de René Ouellet (époux en secondes noces de Thérèse Mignault) et de Jacques Miville-Deschênes (époux de Catherine Baillon). Les liens de parenté qui se sont tissés entre les membres de ces familles ont contribué à créer un réseau d’entraide important.

Il est bien difficile de repérer avec exactitude l’emplacement d’une terre au début de la colonie, mais certaines cartes compilées par des historiens nous permettent de situer approximativement ces premiers lots. Ainsi, on sait que la terre de Jean Grondin est voisine au sud-ouest de la terre de Nicolas Lebel et Thérèse Mignault (ensuite de René Ouellet) sur laquelle vous vous trouvez en ce moment. Selon l’époque et le contexte, la Grande-Anse désigne des territoires différents. Jusqu’en 1715, elle s’étend sur une quinzaine de kilomètres entre la pointe de Saint-Roch-des-Aulnaies et celle de la rivière Ouelle.  

Les registres de la paroisse de Sainte-Anne-de-la-Pocatière s’ouvrent en 1715 et le premier acte qu’on y inscrit est celui du baptême de Marie-Anne Grondin, fille de Bastien et de Marie-Anne Pinel, en date du 8 février 1715.